Certaines conditions météorologiques particulières, caractérisées par la présence d’une inversion thermique et de faibles vitesses de vent limitent la dispersion des polluants émis près de la surface du sol. Cette situation défavorable est à l'origine d’une dégradation de la qualité de l’air. Les concentrations en oxydes d’azote, monoxyde de carbone, benzène et particules augmentent : c'est ce qu'on appelle un pic de pollution.
Risques
Tout comme les pics d’ozone, les pics de pollution peuvent occasionner des problèmes de santé. Selon le taux de concentration des polluants dans l’air ambiant, la durée de l’exposition, la sensibilité des personnes exposées et la nature de leurs activités, des difficultés respiratoires peuvent apparaître.
Personnes "à risque"
Les personnes asthmatiques ou souffrant de problèmes respiratoires chroniques sont évidemment les plus sensibles : la fréquence et la gravité de leurs troubles peuvent augmenter. Elles doivent éviter de faire de l'exercice physique et/ou prolongé. Ces précautions valent aussi pour les personnes souffrant de problèmes cardiaques, les personnes âgées et les jeunes enfants.
Mesures de précaution
En raison de leur très faible dimension, les particules polluantes se répandent dans tous les environnements, aussi bien à l'intérieur des habitations qu'à l'extérieur. Cependant, chacun peut à son niveau diminuer les émissions de polluants en limitant notamment l'utilisation de la voiture. Vous pouvez y contribuer en empruntant les transports en commun ou en pratiquant le covoiturage.
Si vous ne pouvez vous passer de votre véhicule, quelques gestes simples vous permettent de diminuer la pollution :
- respecter les limites de vitesse
- éviter de faire tourner le moteur à l’arrêt
- respecter les prescriptions d’entretien du véhicule
- vérifier régulièrement la pression des pneus
- en hiver, regrouper les déplacements pour limiter les démarrages à froid particulièrement polluants
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